vendredi 2 janvier 2015

J’ai grandi loin de ma mère, dans les salles de visite de la prison – Fereshteh Ghazi


Elle avait 13 ans quand ma mère a été emprisonnée ; pendant plus de cinq ans, elle n’a vu sa mère que dans les salles de visite des prisons d’Evine, Radjaï Shahr et Ghartchak de Varamine. Elle a maintenant 18 ans ; quand sa mère aura purgé ses 20 ans de prison, ce sera une femme de 33 ans. Taraneh Taefi est la fille de Fariba Kamalabadi, l’une des sept Yaran, comité de direction des bahaïs d’Iran, condamnés à 20 ans de prison.

Quand sa mère a été arrêtée, le 14 mai 2008, elle avait 13 et était en terminale. C’est maintenant une jeune femme de 18 ans qui n’a pas le droit d’étudier à l’université ; elle me parle de sa mère, de ses droits de prisonnière de conscience, privée de sa présence depuis cinq ans et demi et pour encore 15 ans. Elle me parle de l’éventualité que sa mère ne rentre jamais, des salles de visite, de privations, de déceptions, et pourtant, elle garde espoir.

« Quand j’essayais de te préparer à mon arrestation en 2008, je t’ai demandé si tu serais bouleversée si j’étais arrêtée. Tu as répondu : ‘J’étais très jeune quand tu as été arrêtée en 2005 et je ne comprenais pas ce qui t’arrivait, alors tu me manquais, tout simplement. Mais cette fois-ci, tu me manqueras et je serai désolée pour toi’ ». Voici un extrait de la lettre de Taraneh Taefi à sa mère à la prison d’Evine.

J’étais très jeune quand ma mère a été arrêtée pour la première fois ; je n’ai pas compris qu’elle était dans une situation très difficile. La plupart du temps, j’étais triste parce que ma maman n’était pas là et qu’elle me manquait. Je n’ai pas compris qu’elle était à l’isolement, qu’elle subissait des interrogatoires musclés, qu’elle avait des soucis et était complètement isolée du monde extérieur. Cependant, en grandissant, j’ai pensé à toutes ces choses en plus du manque que je ressentais. Je me souviens que la deuxième fois qu’elle a été arrêtée, elle se rendait à Mashhad. Nous ne savions pas exactement comment et où elle avait été arrêtée. Pendant presqu’un mois, nous ne savions même pas où elle était. J’étais bien sûr très jeune à l’époque et je ne m’occupais pas de connaître sa situation ou comment elle avait été arrêtée, etc. En grandissant, j’étais à la fois triste et inquiète, et s’est pourquoi j’ai dit que j’étais désolée pour elle ; je venais de comprendre que non seulement elle me manquait, mais que j’étais aussi inquiète de sa situation et de la façon dont elle était traitée en prison.

J’avais dix ans quand ma mère a été emprisonnée pour la première fois. Bien sûr, la peine était beaucoup plus courte, une fois un mois et l’autre deux mois. J’avais 13 ans quand elle a été arrêtée pour la troisième fois. Naturellement, un membre de la famille n’était plus parmi nous et nous étions inquiets de savoir combien cela durerait. Au début, j’avais très peur qu’elle ne revienne jamais. J’étais bien sûr, alors au début de mon adolescence et c’était très difficile pour moi. Après un temps, nous nous sommes habitués, même si elle nous manquait souvent et que je ressentais son absence.

Que voulez-vous dire quand vous dites : « J’avais peur qu’elle ne revienne jamais » ? Aviez-vous peur qu’on ne la condamne à mort pour des accusations graves ?
Oui. Je me souviens du jour où le verdict a été énoncé, je m’en souviens très bien. Mon père m’a dit qu’elle avait pris une peine de prison de 20 ans. J’ai pensé qu’il plaisantait ! Même si j’avais envisagé des verdicts très lourds, je n’arrivais pas à le croire. En mon for intérieur, je n’avais jamais cru qu’elle serait condamnée à une si longue peine. 20, c’est trop long, c’est une vie ! Cette peine a commencé quand j’avais 13 ans et elle se terminera quand j’aurai 33 ans ! Cependant, malgré de graves difficultés, on finit par s’habituer. Je préfère ne pas avoir trop d’espoir d’une libération anticipée ou d’un quelconque changement dans les 15 ans qui restent parce que tout le réconfort que les espoirs des autres m’ont apporté s’est révélé faux. Je me sentirai beaucoup mieux si j’arrive à accepter de ne pas l’avoir avec moi pour15 autres années. Plutôt qu’espérer et ne pas voir la réalisation de cet espoir, je préfère être surprise par sa libération anticipée.

Comment se passent les visites avec votre mère ?
Les enfants de prisonniers ont le droit de voir leurs parents une fois par semaine en visite face-à-face. Mais comme je suis plus âgée, je n’y ai droit qu’une fois tous les 15 jours. Ce qui veut dire qu’une semaine nous avons droit à une visite face-à-face et l’autre dans une cabine de visite, séparés par une vitre. Il y a des chaises dans la salle de visite. Il y avait bien sûr plus de monde ces dernières années et il n’y avait pas assez de sièges pour tout le monde, mais maintenant, il y a moins de monde. Normalement, il y a beaucoup d’enfants qui jouent. Nous attendons dans cette salle puis montons à l’étage pour la visite à l’appel de nos noms. Un des enfants que je vois toujours ici est le fils de Farine Hessami, Artine : sa mère est à Evine et son père à Radjaï Shahr. Les enfants s’arrêtent de jouer et se précipitent pour voir leurs mères à l’appel de leurs noms. Vers la fin de la visite, nous essayons de parle très vite, nous avons beaucoup de choses à nous dire, et nous baissons la tête pour un dernier regard à nos êtres chers tandis que les stores de la cabine s’abaissent. Il y a une  cabine sans stores. Quand les prisonniers et leurs visiteurs sont présents, nous parlons avec les mains, en utilisant la pantomime. Quand la visite s’achève, nous partons et n’avons plus de nouvelles jusqu’à la semaine suivante. Quand ma maman était à la prison de, Radjaï Shahr, malgré les mauvaises conditions sanitaires et le type de prisonnières avec lesquelles elle séjournait, elle pouvait appeler au téléphone tous les jours, ce qui nous rendait très heureux car nous pouvions parler de tout au téléphone. Mais maintenant, nous n’avons aucune nouvelles d’elle entre les visites parce que les prisonnières n’ont pas le droit d’utiliser le téléphone, ce qui nous ennuie et nous inquiète beaucoup. Les visites face-à-face se tiennent dans une grande salle meublée de plusieurs tables entourées de chaises. Chaque famille s’assied à une table et parle avec son prisonnier. Nous ne pouvons rien apporter en prison, mais quelquefois, les prisonniers apportent de la nourriture et nous déjeunons ensemble. Je suis très heureuse lors des visites en face-à-face parce que je peux embrasser ma maman, m’asseoir près d’elle, manger et parler avec elle. Les conditions sont bien meilleures durant ces visites.

Et votre maman n’a encore eu aucune libération provisoire ?
Absolument aucune. Certains disent que si un prisonnier a pur gé un sixième de sa peine il doit pouvoir bénéficier d’une liberté provisoire. D’autres disent que c’est après le tiers de la peine. Je ne sais pas si l’une des deux options est vraie. Chaque fois que nous avons demandé une permission, ils n’ont pas suivi les règles et ont répondu : « vous faites partie du ‘groupe des sept’ et nous n’avons pas l’intention de vous donner de permission. Nous le ferons quand nous penserons qu’il le faut et vos demandes répétées ne servent à rien. »

Donc, pas de permission, pas d’appels téléphoniques et vous n’avez que les visites hebdomadaires. Comment préservez-vous vos relations avec votre mère ?
Nous nous parlons beaucoup. J’envie cependant les autres enfants qui peuvent parler avec leur mère, j’en suis privée. Pendant la semaine, je pense à beaucoup de choses que je veux lui dire, mais quand je vais la voir et que la visite se termine, je me souviens de tout ce que j’ai oublié de lui dire et je ne suis jamais sûre de pouvoir les lui dire la semaine suivante. C’est très difficile mais nous tentons de faire face. Il y a tant de choses que je n’ai jamais dites à personne. Quelquefois, quand je suis à la maison et qu’on sonne à la porte, mon cœur tressaute en pensant, est-ce qu’on aurait libéré maman ou on lui aurait donné une permission ? Et quelquefois, quand je rentre, j’ai l’impression que ma maman sera là quand j’arriverai. Et bien sûr, elle n’est pas là. Alors, les problèmes existent mais je n’ai pas perdu tout espoir. J’ai ces images à l’esprit. J’ai un grand frère et une grande sœur. Tous les deux sont mariés et mon frère avait quitté l’Iran avant l’arrestation de ma mère. Cette distance les a empêchés d’avoir un contact quelconque avec elle puisqu’elle n’a pas le droit d’utiliser le téléphone. Avant, elle avait le droit d’appeler une fois par mois, mais ce droit a été révoqué il y a un an. Ma sœur a eu un bébé il y a quelques jours, mais on n’a pas laissé ma mère appeler pour lui parler. Il nous a même été difficile de l’avertir de l’arrivée du bébé.
La militante étudiante Baharej Hedayat, emprisonnée à Evine depuis presque cinq ans, a parlé de Fariba Kamalabadi dans une lettre à son époux Amin Ahmadian : « Je n’oublierai jamais la première fois que Fariba a décidé d’emporter une chope de thé lors d’une visite face-à-face avec sa fille Taraneh. J’ai remarqué qu’elle a commencé par mettre du sucre dans la chope, a réfléchi, retiré le morceau de sucre pour le remplacer par du chocolat, a de nouveau réfléchi et l’a remplacé par une date. Je lui ai demandé ce qu’elle faisait. Elle m’a dit : « Je ne me souviens plus si Taraneh prend son thé avec du sucre ou avec autre chose… » Elle a fini par emmener les trois ! Je ne m’en suis pas souciée tant qu’elle était ici, mais après, je ne pouvais m’empêcher de pleurer… Imaginez, cette fille avait 12 ans quand on lui a retiré sa mère, elle en a maintenant 17… Fariba est une mère mais elle a oublié tous les détails de sa maternité. On les lui a retirés de l’esprit par cruauté et injustice. »
Taraneh Taefi dit : «  Je me souviens avoir beaucoup pleuré quand je l’ai lu, parce que je me souvenais pendant cette visite particulière, elle avait oublié d’apporter le thé. Elle avait apporté les trois éléments et dit qu’elle ne s’en souvenait plus. Cela m’a attristé alors mais pas ému. Quand j’ai lu la lettre de Bahareh, je suis devenue très triste et j’ai pleuré. Beaucoup de gens pensent qu’être en prison signifie juste être privée de sa vie quotidienne et enfermée dans une cellule. Mais il y a beaucoup d’autres privations que la plupart des gens ignorent. Beaucoup de regrets et de déceptions sont enterrés entre ces murs ! Par exemple, quand son premier petit-enfant est venu au monde, ma mère ne le savait pas, elle n’a pas pu le voir et n’a même pas pu appeler pour savoir s’il était né. Ces choses peuvent sembler simples, mais elles ont vraiment blessantes, à la fois pour ma maman et pour nous. Je pense  cependant qu’il faut prêter plus d’attention aux prisonniers qu’à leurs familles. Nous avons perdu une personne, mais elles ont perdu toute la société. En dépit des difficultés et des privations, nous faisons partie de la société mais nos prisonniers sont entourés de murs et loin de la société. Ils ont tout laissé derrière les murs. Bien sûr, d’une certaine façon les prisons sont devenues pour eux des universités. Beaucoup de prisonniers lisent ensemble. Ma maman lit et tricote. Elle dit toujours : « J’ai tricoté quelque chose pour toi ou pour tout autre membre de la famille » c’est ainsi qu’elle garde le contact avec sa famille et ses relations. Nous voyons lors des visites et nous entendons aussi de celles qui ont été dans la même section qu’elle a bon moral. Ce n’est pas comme si elle avait perdu espoir ou si elle s’attristait après cinq ans et demi d’emprisonnement. Elle vit une vie normale et est en bonne santé psychologique. De temps en temps, elle est malade, mais elle n’a pas de problème pour l’instant.

Dans une lettre à son petit enfant qui vient de naître, Fariba Kamalabadi écrit : « Nous sommes sept membres d’un groupe nommé ‘Yaran-e-Iran’ ; nous nous occupions des affaires de la communauté bahaïe d’Iran. Nous nous occupions de leurs problèmes personnels suivant les enseignements de la foi bahaïe et les protégions des nombreuses brutalités qu’on leur infligeait. S’ils étaient licenciés et n’avaient plus les moyens de vivre, nous leur enseignions, avec l’aide d’autres bahaïs, une profession et de moyens de gagner sa vie. S’ils étaient malades et ne pouvaient s’offrir un traitement, nous les aidions avec l’aide de médecins bahaïs. Nous aidions à l’instruction et à l’éducation morale des enfants et jeunes bahaïs à l’aide de professeurs d’université bahaïs renvoyés de leurs postes, nous permettions à des milliers de bahaïs dont tes parents, d’avoir une éducation supérieure au domicile de bahaïs, etc.. Tous les efforts de ce groupe visaient à contrecarrer les activités concentrées sur le ‘génocide intellectuel’ des jeunes bahaïs par des mesures constructives. Et ces actions été menées de telle façon qu’aujourd’hui il n’y a ni haine ni animosité envers le gouvernement, l’islam ou le gouvernement islamique dans le cœur d’un seul bahaï ; les bahaïs révèrent l’Iran, sanctifie l’islam comme une sainte religion ; ils désirent en leur cœur servir l’Iran et le peuple iranien, même si quelques jeunes bahaïs ont été condamnés à beaucoup d’années de prison, surtout parce qu’ils s’occupaient d’enfants dans des quartiers défavorisés. »

Sa fille dit : « Ma mère et six autres personnes, qui ont toutes été condamnées à 20 ans de prison comme elle, étaient membres d’un comité qui s’occupait des affaires de la communauté bahaïe d’Iran. Ce qui voulait dire s’occuper d’organiser des enterrements, des mariages suivant les rites bahaïs ou d’autres problèmes similaires. Comme le comité était en relation avec tous les bahaïs d’Iran, je crois que le gouvernement voulait, à tout prix, arrêter ces soi-disant dirigeants bahaïs pour effrayer les autres. Bien sûr, ma maman dit que ça ne va pas durer aussi longtemps, mais ce sont les conditions actuelles, je les ai acceptées et je m’y suis habituée. Pour éviter toute déception, je ne nourris aucun faux espoir. Supporter ces 20 ans m’est rendu plus facile parce que je sais qu’il y a une fois et des convictions solides derrière. J’accepte beaucoup d’autres difficultés à cause de cette croyance. Toute la situation devient plus tolérable.

Taraneh Taefi a aussi été privée d’éducation supérieure. 
Quand j’ai passé le concours national d’entrée à l’université, j’ai reçu mon classement et j’ai choisi ma discipline et, au lieu de recevoir le nom de l’université à laquelle j’ai été admise, j’ai reçu un message qui disait « dossier incomplet ». Depuis le début de la révolution culturelle, aucun bahaï n’a été admis à l’université : sur le formulaire d’inscription, il faut choisir une religion sur une liste, la foi bahaïe ne fait pas partie de cette liste. Cela a duré jusqu’en 2003-2004. Cette année-là, on a retiré les noms des religions des formulaires et les candidats écrivaient eux-mêmes leur religion puis passaient l’examen. Cependant, quand ils recevaient les cartes pour passer le concours, sous la rubrique religion, il était inscrit islam. Quand les étudiants bahaïs contactaient les autorités, elles leur disaient : «  Ceci se rapporte aux examens religieux que vous allez passer. » Alors, nous l’avons accepté. Mais après l’examen, ils nous ont de nouveau interdit d’entrer à l’université. Ils renvoyaient les étudiants à différents stages, certains quand ils recevaient leurs cartes d’étudiants, d’autres quand ils choisissaient leur disciplines ou pendant l’inscription. Certains étudiants suivaient huit mois de cours et étaient renvoyés juste avant l’examen. Telle était la situation. L’élection de Monsieur Rouhani a suscité de grands espoirs pour une meilleure situation. Mais dans les faits, tout a empiré. Les années précédentes, ils n’éliminaient pas tant d’étudiants dès le début. Mais cette année, ils ont envoyé un message de « dossier sérieusement incomplet » à 80 à 90% des étudiants bahaïs après qu’ils aient choisi leurs disciplines. Et ce, bien que tout le processus de candidature soit fait en ligne ; « dossier incomplet » ne veut donc rien dire. Même ceux qui ont été admis n’ont pas pu assister aux cours après quelques semaines.

Ma chère fille, je vous présente mes excuses pour tous ceux qui sont ignorants et vous ont créés tant de difficultés. Je pensais que ces difficultés se résumaient à une privation irraisonnable et injuste d’éducation. Cependant, je comprends que ce ne sont pas vos seules souffrances. La prochaine fois que vous verrez votre mère, dites-lui : « Le Docteur Mohammad Maleki, 81 ans, premier doyen de l’université de Téhéran, s’est rendu chez vous et s’est incliné humblement devant votre innocence et celle de vos coreligionnaires. » Ce sont les mots du Docteur Mohammad Maleki) à Taraneh Taefi quand il lui a rendu visite, accompagné de l’écrivain et documentariste Mohammad Nourizad.

Je ne savais pas que Monsieur Maleki venait. Monsieur Nourizad avait mentionné qu’il venait avec un ami et a insisté pour que je sois à la maison. Je ne savais pas pourquoi et je ne pensais pas que cela me concernait. J’avais vu Monsieur Maleki auparavant quand il était en prison et que nous avions rendu visite à maman. Je l’avais vu dans la salle de visite, mais je ne savais pas qui il était. Quand ils sont arrivés, Monsieur Nourizad a dit : « Le premier doyen de l’université de Téhéran veut vous parler parce que vous avez été privée d’éducation supérieure. » C’était merveilleux de savoir que cela les concernait tant et qu’une personne d’une telle importance était venue me rencontrer et m’encourager. Cette privation m’avait beaucoup attristée et leur visite m’a exaltée et rendu la joie. Il m’a dit qu’il n’hésiterait pas à me soutenir de tout son poids.

Après l’élection de juin de cette année et le début de la présidence d’Hassan Rouhani, de nouveaux espoirs se sont fait jour sur la liberté des prisonniers de conscience et l’apparition de plus de libertés individuelles. Certains prisonniers ont même été libérés
Bien sûr, on espérait que la situation changerait. Nous l’espérons toujours. Nous avons vu certains prisonniers politiques bénéficier de libérations provisoires, d’étendre la durée de leurs permissions ou même être libérés. Mais en ce qui concerne les prisonniers bahaïs, il n’y a eu aucune clémence ou permission. Il y a des bahaïs qui sont en prison depuis que Rouhani est arrivé au pouvoir. Il n’y a eu aucune amélioration de la situation des prisonniers, des bahaïs continuent d’être arrêtés dans différentes villes et il n’y a eu aucune amélioration.
Source : http://iranpresswatch.org/post/11274/

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